Quiz – Connaissez-vous ces expressions insolites du sport ?

« Le cochon est dans le maïs » est une expression typique du rugby qui signifie qu’un match peut basculer à tout moment, après que l’équipe en tête ait vu son adversaire revenir à trois points, se mettant en position de prendre un avantage décisif à tout moment.

Le « money time » est une expression introduite en France dans les années 80 par le commentateur George Eddy, lorsqu’il commentait les matchs de basket de la NBA. L’expression désigne en basketball ou handball la période cruciale en fin de match où les joueurs de chaque club se démènent pour assurer la victoire ou passer en tête grâce à des actions décisives. Elle est parfois aussi utilisée par les commentateurs de tennis pour parler du septième jeu décisif.

« Une aile de pigeon » désigne au football un contrôle ou tir réalisé par un joueur avec l’extérieur du pied, alors que le ballon est encore en l’air. La position de la jambe dans ce geste technique a inspiré cette expression imagée !

Un joueur qui colle un timbre à un adversaire au rugby exécute un plaquage sans pitié qui le stoppe brutalement. La chute qui en résulte est souvent brutale, et laisse le joueur collé au sol pendant quelques précieuses secondes.

Un cavalier qui prend un taxi a souvent une mauvaise assiette (terme qui désigne la tenue en selle) et reste bloqué à l’arrière de sa selle au moment de sauter un obstacle, plutôt que d’accompagner son cheval en se penchant vers l’avant et en soulevant son poids sur les étriers. La position provoque des secousses assez inconfortables !

Les joueurs de basket qui font des briques réalisent un tir qui rebondit sur la planche du panier sans toucher l’arceau. Agaçant ! Les commentateurs utilisent parfois « envoyer un parpaing » pour désigner le même tir.

L’expression « chasse patate » désigne la position d’un cycliste qui s’est élancé pour sortir du peloton qui le talonne, et une échappée qu’il tente de rattraper. Une manœuvre fatigante, et sans garantie de réussite ! Cette expression date de la course des Six Jours de Paris, organisée de 1913 à 1958, puis de 1984 à 189, où les cyclistes se lançaient dans des « chasses », des sprints courts pour rejoindre ceux ayant profité du ravitaillement pour prendre de l’avance. Mais en raison de la digestion, ces sprints étaient plus lents que les performances habituelles… d’où l’expression « chasse patate » !

Au golf, le par désigne le nombre de coups idéaux nécessaires pour mettre sa balle dans le trou : selon la longueur et la difficulté du trou, on parle de par 3, 4 ou 5. Le terme « albatros » est utilisé au golf lorsqu’un joueur réussit à mettre sa balle dans le trou en trois coups en dessous du par. Un albatros, rêve de beaucoup de golfeurs, revient à mettre sa balle dans le trou en 1 coup pour un par 4, et en 2 coups pour un par 5. Gene Sarazen est le premier joueur à avoir réussi cette prouesse lors des Masters de 1935.

L’expression « Y’a pas photo » est née sur les champs de course hippiques. Lorsque les chevaux arrivent groupés, il était parfois difficile de distinguer celui qui avait franchi la ligne en premier. En 1886, on a commencé à prendre des photos instantanées de la ligne d’arrivée pour déclarer sans doute possible le cheval et jockey vainqueurs. On dit donc « Y’a pas photo » quand le vainqueur est tellement évident qu’il n’est pas besoin de regarder la photo, un terme qui a été repris ensuite dans les compétitions d’athlétisme.

En handball, le chabala désigne un geste technique offensif. Le joueur semble armer son bras pour une frappe lourde, et au dernier moment, casse son poignet pour le faire passer sous la balle et la lober au-dessus de la tête du gardien.

On dit qu’un joueur « nettoie la lucarne » lorsqu’il réussit à cadrer un tir puissant qui vient se loger dans le coin arrière de la lucarne, et ne laisse aucune chance au gardien qui se retrouve fixé de l’autre côté du but.