Quiz : devenez incollable sur le Père Noël

Toutes les réponses sont bonnes. Selon les régions du monde où vous vous trouvez, son lieu de résidence varie. Il existe même un atoll Christmas dans l’océan Pacifique, qui déclare être la résidence secondaire du Père Noël. Mais peu importe l’adresse qu’inscrivent les enfants sur les enveloppes, leurs lettres au Père Noël trouveront toujours leur chemin jusqu’à lui, et c’est quand même ça le plus important.

Il y en avait huit jusqu’au début du XXe siècle (Danseur, Furie, Tornade, Fringant, Comète, Cupidon, Éclair et Tonnerre). Le neuvième, Rudolph, est apparu en 1939. Son nez rouge lumineux est bien utile pour orienter le Père Noël dans l’obscurité.

Le Père Noël a toute une équipe de lutins qui travaillent avec lui. Ils l’aident à lire les nombreuses lettres qu’il reçoit et à préparer les cadeaux des enfants. Les lutins sont travailleurs… mais aussi très farceurs ! Au Québec, on raconte même que les lutins viennent avant Noël dans les maisons faire des blagues aux familles : parents et enfants s’amusent à les chercher.

La Mère Noël est, selon la légende populaire, la femme du Père Noël, qui elle aussi surveille la fabrication des cadeaux par les lutins et aide le Père Noël à préparer sa tournée. En Italie et en Russie, on raconte que la Mère Noël distribue elle-même des cadeaux ou des sucreries aux enfants sages la nuit de l’Épiphanie : cela vaut donc la peine de lui envoyer à elle aussi une lettre de Noël !

Santa Claus est le nom américain du Père Noël, qui a peu à peu remplacé Saint Nicolas, appelé Sinterclaes dans la culture populaire germanique. Saint Nicolas est considéré comme le protecteur des petits, qui se glissait par la cheminée la nuit du 5 au 6 décembre pour distribuer des cadeaux aux enfants sages. Les Hollandais qui ont émigré aux États-Unis ont importé avec eux la tradition de Sinterclaes, qui devint peu à peu Santa Claus.

Le Père Noël a eu plusieurs habits différents selon les régions et époques, mais depuis la fin du XIXe siècle, c’est le rouge qui l’emporte, associé au blanc. L’illustrateur de presse Thomas Nast a imaginé dans les années 1860 l’aspect actuel du Père Noël, rond, jovial et vêtu de fourrures.

Et non ! En 1931, Coca-Cola utilisa le Père Noël dans une campagne publicitaire, mais n’était pas la première marque à le faire. Les stylos Waterman (1907), les pneus Michelin (1919) ou encore le dentifrice Colgate (1920) avaient déjà mis en scène le Père Noël dans leurs publicités.

24 ! Car le Père Noël effectue sa tournée dans la nuit du 24 au 25 décembre, pour que les enfants trouvent leurs cadeaux à leur réveil. Cette tradition vient d’Allemagne : en attendant Noël, les familles plaçaient pendant 24 jours une image religieuse au mur pour faire patienter les enfants.

La tradition d’accrocher ses chaussettes (ou de laisser ses souliers au pied du sapin) vient d’une histoire de Saint Nicolas, l’ancêtre du Père Noël dans l’Est de la France. Un jour qu’il passait devant une maison où trois petites filles très pauvres peinaient à survivre, il glissa quelques pièces dans leurs chaussettes mises à sécher devant la cheminée, qu’elles découvrirent à leur réveil. Depuis, la tradition veut que l’on mette ses chaussettes ou petits souliers en espérant y trouver un cadeau le matin de Noël. Inutile de mettre une pointure 45, la taille des souliers ou des chaussettes ne présage pas de celle des cadeaux qu’on y trouvera !

Selon les pays, les goûts du Père Noël ne sont pas les mêmes. En France, il adore que les enfants lui déposent à côté du sapin une assiette de biscuits et un verre de lait pour se désaltérer avant de continuer sa route. Aux Pays-Bas, les enfants pensent plutôt aux rennes et leur laissent des carottes crues dont ils raffolent. En Suède, on dépose une tasse de café au Père Noël près de la cheminée pour l’aider à terminer sa tournée.